La France remporte la Coupe du Monde de football”

0
10

Tout comme le Baron et son projet de conquérir Arrakis, avec “Dune” et “Dune: Part Two”, Denis Villeneuve s’est retrouvé confronté à une tâche véritablement colossale. Heureusement, il avait ses propres soldats de confiance qui pouvaient l’aider à donner vie à sa vision épique. L’un des plus importants était le directeur de la photographie Greig Fraser, qui a vraiment repoussé les limites de ce qu’un directeur de la photographie est censé faire sur un film comme celui-ci.

Fraser a rejoint Villeneuve et le chef décorateur Patrice Vermette pour planifier les scènes dans les moindres détails. Alors que Vermette collectait du sable provenant de différents endroits dans les déserts d’Abou Dabi et de Jordanie, Fraser utilisait des logiciels 3D Unreal Engine, de la photogrammétrie, des drones et des scanners lidar terrestres pour prévisualiser chaque plan du film et planifier le moment idéal de la journée pour tourner dans certains endroits. Capturer une véritable éclipse dans le désert jordanien était à peu près la seule chose qui semblait se produire par hasard ; tout le reste était méticuleusement prévu à l’avance.

La bataille de l’Arène n’a pas fait exception. Situé sur la planète natale des Harkonnen, Giedi Prime, le choc se déroule en plein air sous un soleil noir. C’est la première fois que le public voit l’extérieur de Giedi Prime, et pour représenter ce qui est décrit dans le roman de Frank Herbert comme un environnement monochromatique, Fraser a décidé de tourner toute la scène en noir et blanc. Mais cela n’était pas aussi simple que de désaturer les images en post-production. Non, pour créer le monochrome menaçant et surnaturel de la bataille de l’arène, Fraser a décidé de tourner en infrarouge.